Utente:Snaporaxx/Sandbox3

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La mafia corsa, a partire dagli anni Trenta, occupa i vertici della criminalità organizzata in Francia, tanto a Marsiglia quanto a Parigi. Questa posizione di supremazia è una delle caratteristiche principali della criminalità francese ed ha permesso al milieu corse di elevarsi ad un livello comparabile a quello di altre grandi organizzazioni criminali internazionali. Ma bisognerà aspettare l'inizio degli anni Ottanta, data della sua impiantazione in Corsica, perché si trasformi in una mafia nel senso proprio del termine. La mafia corsa ha dovuto fare i conti e coesistere con un altro fenomeno emerso sull'isola nella stesso periodo, il nazionalismo corso. Malgrado un'iniziale vantaggio, gli indipendentisti, indeboliti dalle divisioni interne e dalle derive di alcune frange del movimento, si sono visti costretti a riconoscere la supremazia della mafia corsa. Alcuni di loro hanno pagato con la vita mentre altri sono passati dall'altra parte della barricata e si impegnati nella criminalità organizzata.

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Le origini della criminalità corsa risalgono alla prima metà del XX secolo. Dalla Corsica partono centinaia di migliaia di emigranti verso le grandi città del continente o verso i confini dell'impero coloniale francese. A Saigon, i corsi controllavano gli hotel e le case chiuse, organizzavano la tratta di giovani donne bianche e controllavano il contrabbando d'oro, di merci e di oppio. Le modalità di funzionamento della criminalità corsa posano sempre su un sentimento di appartenenza ad una comunità e l'adesione a valori mitizzati. La parentela allargata, l'uso della lingua corsa, il rispetto della legge del silenzio e il riconoscimento dell'autorità dei capi clan. La mafia corsa ha però sviluppato una grande polivalenza criminale. Anche se la maggiorparte di loro, a partire dagli anni Trenta, hanno debuttato con lo sfruttamento della prostituzione, non hanno cessato di ampliare il ventaglio delle loro competenze: tratta delle donne, racket dell'estorsione, furti, rapine, contrabbando di sigarette, falsificazione delle banconote, discoteche, gioco d'azzardo e riciclaggio di denaro sporco. Queste attività hanno assicurato guadagni costanti, consentendo la supremazia criminale dei corsi in Francia. La loro implicazione nel traffico di eroina, tra gli anni Cinquanta e Settanta, nell'ambito della French Connection rappresenta un momento chiave della storia della mafia corsa. I corsi non hanno mai esitato ad allearsi con Cosa nostra, al punto di partecipare accanto ai siciliani alle attività più lucrative. Oggi, i nuovi padrini corsi stringono alleanze con la mafia russa. A partire dagli anni Trenta, i corsi impiantati a Marsiglia hanno ugualmente capito che la sopravvivenza dei loro imperi criminali dipendevano dalle complicità politiche. Il clan di Paul Carbone ha così accompagnato l'ascesa del leader populista di Marsiglia, Simon Sabiani, ma anche il partito neofascista di Jacques Doriot e la Gestapo durante la guerra. Parallelamente, altri capiclan corsi, come i fratelli Guérini, hanno sostenuto la Resistenza francese e i socialisti, tra cui il sindaco di Marsiglia Gaston Defferre. Altri ancora hanno appoggiato i gollisti, rendendo loro servizio all'ombra del regime di Vichy.

French Connection

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Lo stesso argomento in dettaglio: French Connection.
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Le milieu corse domina notamment le trafic d'héroïne transatlantique : des producteurs du Sud-est asiatique, turcs et syriens en passant par les laboratoires de raffinage de Marseille en France jusqu'aux marchés de distribution qu'étaient les États-Unis. Ce réseau fut la French Connection[1]. L'arrivage massif d'héroïne en provenance de France, et les dégâts qu'elle provoquait sur les toxicomanes, obligèrent le FBI et autres services de renseignement américains à enquêter sur ces réseaux. Les autorités américaines supposérent que le crime organisé corse avait une grande implication dans ce trafic. Ils appelèrent ses membres sous l'appellation Union corse. Dans les années 1970, les autorités américaines considéraient la mafia corse plus dangereuse et plus secrète que Cosa Nostra. Ceci venait du fait que le FBI et la CIA arrivaient à obtenir des informations sur les familles mafieuses américaines sur leurs territoires mais rien sur les familles corses. L'exemple le plus frappant est celui d'Antoine Rinieri. Ce dernier fut arrêté en possession de 247 000 $. Les autorités américaines le suspectaient d'avoir reçu cette somme après avoir effectué une livraison de drogue. Durant son interrogatoire, il refusa d'expliquer la provenance de cet argent et alla jusqu'à refuser de donner son nom. Son silence eut pour résultat qu'il fut envoyé 6 mois en prison. À la fin de sa peine, il fut extradé vers la France. Et comme le lien entre l'argent et le supposé trafic de stupéfiants ne fut pas établi, le gouvernement fut obligé de restituer la somme, plus les intérêts[1].

Les autorités américaines considèrent que la mafia corse et Cosa Nostra ont beaucoup de similitudes. Aux États-Unis, la mafia italo-américaine est divisée en 24 familles. Durant les années 1970, les autorités américaines dénombraient 15 familles mafieuses corses. Les plus connues étaient les Francisci, Orsini, Venturi, Lotti et Guerini. La mafia corse dispose comme sa cousine Cosa Nostra d'un code d'honneur. Ses membres doivent respecter la loi du silence, la parole donnée est considérée comme sacrée[1]. À noter que les autorités françaises considéraient l'appellation « Union corse » comme un mythe créé par les Américains.Template:Référence nécessaire. Nixon voulant faire pression sur les autorités françaises. Il laisse entendre qu'ils auraient certaines connivences entre certains ministres corses et compatriotes trafiquants. La French Connection est démantelée vers la fin des années 1970.

À partir des années 1970, le crime organisé traditionnel s'efface et avec lui le proxénétisme « français ». Les parrains se replient sur la Côte d'Azur, puis sur l'île. À partir de la fin des années 1970 au début des années 1980, en Haute-Corse se crée la Bande de la brise de mer[2].

La mafia corsa dagli anni Ottanta agli anni Dieci

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Il villaggio di La Porta è il luogo di origine della gang La brise de mer.

Depuis le début des années 1980, le milieu corse s'est recentré sur son île natale. Dès lors, il n'a jamais cessé de se développer et d'étendre son emprise, jusqu'à devenir dans les années 2000 l'une des plus importantes structures du crime organisé en France, dont les ramifications s'étendent jusqu'en Afrique et en Amérique latine. Son originalité est de pouvoir agir aisément sur les décideurs politiques, du ministre au simple député.

Ces dernières années, il était communément admis par les autorités que le crime organisé se partageait l'île en deux parties. Les principaux groupes identifiés étant le Gang de la Brise de mer dans le nord de l'île et les proches de Jean-Jérôme Colonna (mort en 2006) dans le sud avec la bande du Valinco. Mais depuis 2008, des règlements de comptes violents au sein du milieu corse ont causé plus d'une soixantaine de morts dans toute l'île. Aujourd'hui, la réalité semble plus complexe. Le conflit interne à la Brise de mer et les meurtres des principaux héritiers de Jean-Jé Colonna ont probablement changé les équilibres et rapports de forces qui existaient dans le milieu corse, ce à quoi il faut ajouter l'émergence d'autres gangs insulaires, comme la bande de Venzolasca, dans le Nord de l'île, et la bande du Petit bar, dans le Sud.

Il existe historiquement un crime organisé corse à Marseille (voir Milieu marseillais) du fait de la proximité de la ville avec l'île, mais aussi de la très forte communauté corse qui y réside.

I rapporti con l'indipendentismo corso

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  1. ^ a b c http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,910391-1,00.html
  2. ^ Errore nelle note: Errore nell'uso del marcatore <ref>: non è stato indicato alcun testo per il marcatore point-2027-49